Singulières Plurielles, au commencement…

Épisode 0

Bienvenue dans l’univers de Singulières Plurielles, le podcast des femmes qui redéfinissent l’entrepreneuriat par-delà les conventions de la « neuroconformité ».

Je suis Marie-Laure Bourgeois et à chaque épisode, je vous propose d’explorer l’univers incroyable de l’entrepreneuriat au féminin.
Dans ce podcast vous retrouverez des témoignages de femmes chefs d’entreprise qui cassent les codes de leur profession et qui expriment différemment leur talent au quotidien. Vous entendrez aussi des mots doux, des billets d’humeur, des discussions thématiques et parfois même des digressions poétiques.
Pour cet épisode 0, j’ai choisi de me présenter à vous. Mais pas à la manière classique de la lecture de mon CV. Si mon parcours vous intéresse, vous pouvez aller consulter mon profil LinkedIn où je vous dis tout.
Non, aujourd’hui, j’ai plutôt envie de partager avec vous un texte plus personnel…

J’ai souvent l’air un peu paumée
J’ai parfois des trains qui déraillent
Le nord, pas toujours aligné
Le sens du réel qui s’écaille


Je crois que certains pensent que je plane
À dix milles au-dessus d’un nid de coucou
Alors que simplement je glane
A la lisière des champs de cailloux


J’ai l’air de ne pas comprendre l’eau chaude
Mais ce n’est pas moi qui l’ai inventée
Et si je me moque un peu des codes
C’est que ce n’est pas ma priorité


Ce n’est pourtant pas une couverture
Certainement pas une protection
Ne prenez pas cela pour une injure
C’est juste un peu d’inattention


Je ne suis pas focus sur les mêmes choses
Ça ne veut pas dire que je m’en fous
Ça veut juste dire que j’arrose
Les pierres dans les champs de cailloux


Je vis dans un monde parallèle
Je suis comme blottie à l’intérieur
D’une cellule spatio-personnelle
D’où je cultive mes petites couleurs


J’ai des madeleines intempestives
De Proust, s’il est besoin de préciser

Un son, un mot sont pour moi des ogives
Qui me percutent et me font chavirer

Alors je disparais dans l’espace
Inutile de me chercher partout 
Vous retrouverez sans doute ma trace
A la lisière d’un champ de cailloux Je sais bien que je me noie dans l’eau d’une tasse


Dans le monde et ses inimitiés
Que je n’ai pas toujours l’air à ma place
Un bisounours avec un casque de chantier
Mais je ne compte pas retourner ma veste


Je la préfère sens dessus dessous
Je me sens bien, un peu à l’ouest
A la lisière d’un champ de cailloux
Aussi quand mes âmes amies cardinales


Sans se soucier de mes inhibitions
Embarquent avec mes étoiles
Pour me suivre dans mes divagations
Je suis remplie de reconnaissance


De les avoir à mes côtés
Et j’espère qu’elles savent que j’ai conscience
De l’incroyable chance que j’ai
Ça me donne envie de remercier à ma manière


La Terre, le Ciel, le grand Tout
Ce soir, j’allumerai un réverbère
A la lisière d’un champ de cailloux 

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Je vous donne rendez-vous très bientôt pour l’épisode 1 !

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