Interview de Claire Thomas, alliée de nos cerveaux insomniaques
Épisode 6
Dans cet épisode, Claire Thomas, docteur en sciences, chercheuse et coach, partage son parcours et son engagement pour mieux comprendre notre cerveau, notamment la nuit, et retrouver un lien apaisé avec le sommeil. Elle raconte la naissance de sa méthode « Objectif Sommeil », son approche mêlant neurosciences, écoute sensible et ouverture, et les coulisses du séminaire qu’elle organise en juin prochain. Une conversation lumineuse, accessible et pleine d’humanité, qui redonne espoir à celles et ceux dont les nuits sont devenues une lutte.
Cet article reprend des passages de notre échange. L’intégralité de l’épisode est à écouter un peu plus haut sur cette page, sur Arte Audioblog ainsi que sur les plateformes de podcast.
Retrouvez toutes les informations relatives au séminaire « Objectif Sommeil » les 28 & 29 juin 2025 sur la Côte d’Azur ici !
Marie-Laure Bourgeois : Bonjour Claire,
Merci d’avoir accepté mon invitation. Je suis vraiment très heureuse de t’accueillir dans ce podcast.
Tu sais, il y a quelque chose de profondément émouvant à retrouver quelqu’un qu’on a connu “dans une autre vie”… et à le découvrir transformé, lumineux et sur un chemin inattendu.
Toi et moi, on s’est rencontrées il y a plus de 15 ans, sur la Côte d’Azur. À l’époque, tu étais une scientifique passionnée, ingénieure chercheure en imagerie satellite. Tu travaillais sur de gros projets à l’échelle européenne. Et puis, comme souvent, la vie a fait son œuvre. On s’est perdues de vue.
Il y a quelques mois, je tombe par hasard sur l’une de tes publications sur LinkedIn — ça, je ne suis pas sûre de te l’avoir dit, mais sur l’illustration de ta publication, il y avait… des rouleaux de papier toilette. Forcément, ça a piqué ma curiosité.
J’ai cliqué, j’ai lu. Tu parlais des réveils nocturnes et ça m’a interpelée. J’ai alors découvert tes travaux sur le sommeil et sur le cerveau et j’ai été captivée par ton approche : à la fois hyper rigoureuse, ancrée dans les neurosciences… et pleine d’humour, de légèreté même et d’ouverture à des sujets que la science qualifierait d’ésotériques.
Ce que j’ai découvert en te lisant, c’est un vrai virage dans ta vie pro. Aujourd’hui tu es coach, entrepreneure, auteure de la méthode « Objectif Sommeil » et même conférencière. Tu accompagnes celles et ceux dont le cerveau s’agite la nuit, à se réconcilier avec lui et à en faire un allié. J’ai découvert aussi que tu viens de te lancer dans la folle aventure de l’évènementiel avec l’organisation, en juin prochain, d’un séminaire sur le sommeil.
J’ai eu envie d’en savoir plus, de t’écouter raconter ton chemin, tes découvertes et partager ton approche novatrice de la question du sommeil, processus tellement important et tellement malmené dans nos vies à 200 à l’heure. Je sais aussi que ça te tient à cœur de partager cette connaissance avec toutes les personnes qui en ont besoin.
Inédit : un séminaire immersif sur le sommeil
Marie-Laure : Claire je brûle de te poser quelques questions sur ce séminaire que tu organises au mois de juin sur la Côte d’Azur. Il s’agit d’un séminaire sur le sommeil, on n’a jamais vu ça avant, si ?
Claire Thomas : Alors c’est une bonne question. En fait, il existe pas mal de séminaires. Enfin, il y a, par exemple, le congrès annuel du sommeil qui a lieu en novembre chaque année à Lille. Et en fait, j’y ai participé, mais c’est uniquement à destination des professionnels de santé et des chercheurs. Donc pas du tout à destination du public, et à côté de ça, oui, il y a des salons, du bien-être, etc. Mais un événement uniquement pour le public avec des compétences transversales – médecine conventionnelle, médecine non conventionnelle, approches alternatives au sens large, à destination d’un du grand public, ça c’est tout à fait nouveau. J’ai eu la confirmation par les médecins somnologues avec qui avec qui je travaille et j’échange, c’est totalement nouveau.
Marie-Laure : Je suppose que ce séminaire s’adresse à ceux qui ont du mal à dormir. Mais « mal dormir » c’est assez flou. On dort tous plus ou moins bien. Comment savoir si ce séminaire est fait pour moi, par exemple ?
Claire Thomas : Eh bien, ce séminaire, il pourrait être fait pour toi, si tu sens que quelque part, tu poses encore des questions et qu’il te manque certaines clés, c’est-à-dire, si des fois tu dors des fois tu ne dors pas parce que tu fais un peu la fête, etc. ou parce que tu viens de faire un voyage et que tu subis le décalage horaire, mais qu’au bout de quelques nuits ça se passe mieux, on va dire que là, tu es en paix. Ce séminaire va s’adresser vraiment aux gens qui n’ont pas la paix, qui se posent des questions, qui ont encore des doutes, qui ont entrepris un chemin pour trouver des solutions à leurs problèmes de sommeil, et malheureusement, il leur manque des solutions, des clés. Ils sentent que ça évolue : des fois, les solutions marchent, des fois, elles ne marchent pas et ils ne savent pas pourquoi. Ils sont un peu perdus au sein de leur parcours de soins. Et donc l’un des objectifs de ce séminaire, ça va être de se réapproprier son parcours de soins et de faire un point sur là où on en est, grâce à justement des expertises extrêmement complémentaires.
Des intervenants sommeil de spécialités diverses
Marie-Laure : En dehors de la médecine allopathique traditionnelle, quelles autres spécialités seront représentées et que peuvent-elles apporter en matière de sommeil ?
Claire : Bien sûr, alors je vais avoir une psychologue qui est spécialisée en neuropsychologie. Elle va nous apporter sa vision par rapport à, justement, ces fameuses casseroles un peu lourdes à porter. Donc à quel moment on va la voir ? Et elle va également aborder un autre aspect qui touche à tout ce qui est thérapies cognitives et comportementales (TCC). Ce sont des thérapies qui sont préconisées dans ce cadre. Bien sûr, il y en a une, qui est spécifique à l’insomnie mais également toutes les autres qui sont plus spécifiques à l’anxiété, aux états, dépressifs et à d’autres types de de voilà de problématiques.
Il y aura aussi plusieurs coachs professionnels avec différentes couleurs de coach, donc il y en aura un qui sera coach et hypnotiseur, on va avoir un coach qui intervient dans pour les sportifs de haut niveau. On va avoir un coach santé, et aussi une micronutritionniste, avec une expertise dans tout ce qui est arômes et odeurs. Elle met ça à profit pour faire vivre des expériences sensorielles pour découvrir à la fois les odeurs et les goûts de choses auxquelles on ne pense pas, mais qui ont certaines propriétés en particulier. Par exemple certaines propriétés de plantes énergisantes, soporifiques, etc. Je vais aussi avoir une professeure de yoga à mes côtés et j’aimerais ajouter que j’ai demandé également à un géobiologue d’être présent. Pour ceux qui ne connaissent pas cette spécialité, c’est une approche déjà un petit peu plus un petit peu plus décalée. Il travaille sur les entités, sur soi et sur les logements. Alors, pourquoi pourquoi un géo biologue ? Pour une perspective d’ouverture. On ne sait pas tout, on ne comprend pas tout. Parfois, il y a des choses qui nous dépassent alors j’ai à cœur d’apporter une ouverture, de permettre de tester (…) Et puis on est tous en quelque part complémentaires.
Marie-Laure : Donc si j’ai bien compris, il y aura des conférences, mais surtout des ateliers, c’est un séminaire que tu as voulu immersif où les intervenants les participants vivent ensemble, partagent leurs repas et d’autres activités pendant ces deux jours. Ça aussi, c’est assez original. Pourquoi as-tu choisi ce modèle ?
Claire : Je ne sais pas si vous avez l’habitude d’aller dans des conférences ou dans des grands séminaires. C’est vrai que les conférences et tout ça, ce qu’on va apprendre c’est hyper puissant, puisque ce sont des experts chacun dans leur domaine. Néanmoins, le réseautage, le fameux networking en parallèle des événements, c’est ça qui crée des liens, c’est ça qui crée la compréhension qui crée des ancrages. C’est une expérience, en fait, se retrouver sous les étoiles… Le dernier bateau part à 17 h, et après 17 h, on sera seuls sur l’île. Ce moment où tout se calme où tout se pose, c’est comme une autre autorisation. L’idée, c’est de vivre vraiment quelque chose d’alternatif, de profond et vraiment quelque chose pour soi. À quel moment on se pose vraiment et on prend un moment pour soi ? En fait, c’est assez rare et là on va pouvoir ensemble découvrir, écouter des gens qui ont vraiment des choses passionnantes à dire. J’ai vraiment hâte de vous faire découvrir ça..
Objectif Sommeil, la méthode développée par Claire Thomas
Marie-Laure : Ce séminaire, Il s’appuie sur une méthode que tu as développée et que tu as expérimentée, comme tu nous l’as dit. Au départ, tu as cherché pour toi, et puis ensuite tu l’as partagé. Et donc tu as trouvé la recette de la potion magique du sommeil ?
Claire : Oui, la potion magique du sommeil…
Non, on ne peut pas promettre le sommeil aux gens. Ce qu’on peut promettre, ça va être autre chose, ça va être du calme, ça va être la paix, ça va être une introspection un recul, une capacité à prendre, avoir une vision du dessus. Et donc, par conséquent, être plus serein. Et cette sérénité, cette paix, c’est elle qui potentiellement va ouvrir les portes, les portes du sommeil.
Donc cette méthode, on peut dire qu’aujourd’hui ça fait une grosse dizaine d’années que je bosse dessus. L’idée, c’est que le problème de sommeil il est très complexe et il est multifactoriel, donc il est très important de faire un peu les choses dans l’ordre pour que la personne, entre autres, elle puisse évoluer en sécurité. Typiquement, il y a un ordre dans le sens où en premier on va venir écarter certaines causes comme les causes mécaniques, les obstructions, tout ce qui est apnée par exemple. Ou si vous avez une personne qui a le syndrome des jambes sans repos ou qui a un problème de d’hypersomnie c’est à dire qu’il a besoin de plus de sommeil, là on est vraiment sur des pathologies que personnellement je ne suis pas formée à accompagner.
De même si une personne a vraiment des traumas nous, en tout cas, en tant que coach, on n’est pas forcément tous formés à accompagner ce type de profil. Et donc je préfère vraiment insister là, dessus, il y a quand même un ordre, et il y a des spécialités à aller voir en priorité. Et moi dans ce que je défends, et ce qui est important pour moi, c’est que j’interviens avec ma méthode une fois que les personnes ont écarté ça.
Oui, je peux dire que sur les personnes que je vise, en particulier celles dont le cerveau ne s’arrête jamais, et bien, je prétends ou en tout cas, j’affirme aujourd’hui que je peux partager des clés qui vont permettre au cerveau de comprendre comment il fonctionne et pour arriver à trouver les clés. Comme des graines, et on vient passer les graines dans l’écosystème de l’autre et la personne choisit de les faire pousser ou non et d’en faire une fleur ou d’en faire une forêt.
Marie-Laure : Quels sont les grands piliers ou les étapes clés dans ton accompagnement « Objectif Sommeil » ?
Claire : La première étape, c’est un audit qui me permet justement de de donner à la personne une faire une photo de là où elle en est. Et ça lui permet justement de savoir s’il y a encore d’autres pistes à creuser pour s’assurer qu’elle évolue en sécurité, qu’elle se sente bien avec moi et que moi, je me sente aussi bien avec elle, que l’on puisse en fait travailler ensemble et rentrer dans un parcours ensemble.
Là, avec mon approche objectif sommeil qui est beaucoup plus neurosciences, une fois qu’elle passe dans le parcours, on est sur quelque chose qui est en partie asynchrone avec des vidéos pour le transfert de connaissances et ensuite des coachings individuels qui vont venir s’intercaler dans les apprentissages afin d’accompagner l’appropriation des concepts.
L’idée c’est de partir sur quelque chose avec des images, des illustrations, des anecdotes, quelque chose d’assez ludique parce que bon moi, j’aime beaucoup m’amuser, donc il faut qu’on s’amuse. Donc l’idée, c’est d’accompagner la personne en douceur, dans une progression, dans le respect de son écologie personnelle, afin qu’elle s’approprie ces concepts des neurosciences comme des évidences.
Notre cerveau a des lois de fonctionnement immuables contre lesquelles c’est difficile de lutter, c’est comme nager à contre-courant. Alors oui, on peut y arriver un certain temps, mais on va se fatiguer, et c’est quand même moins efficace que d’essayer de surfer sur les vagues dans le mouvement. Et petit à petit, par des images, par des tests, etc. on va avoir une vue d’ensemble des lois de fonctionnement du cerveau et à la fin se les approprier pour avoir les moyens de juger si une solution sommeil si est bonne pour moi, ou non, et si elle est bonne pour moi aujourd’hui ou non, parce que d’un jour à l’autre, on change et également pour venir adopter des nouvelles habitudes.
Donc on est vraiment sur quelque chose de très progressif, en douceur, en image.
De la recherche scientifique à l’accompagnement de l’humain
Marie-Laure : Si on revient à toi et à ton parcours, tu as un doctorat en sciences, tu as même fait deux post-doc après ta thèse. Donc une période de recherche assez longue pour continuer à explorer, approfondir tes travaux scientifiques. Et puis tu as bifurqué. Donc, comment es-tu passée du traitement des données satellites à l’accompagnement de l’humain
Claire : C’est mon côté un peu multi casquettes. J’ai toujours été passionnée par la physique au sens large et en particulier les phénomènes naturels. Euh, on va dire les phénomènes naturels violents, ça c’est ma passion initiale. Je suis allé chasser les tornades aux États-Unis, je suis allée voir le Perito Moreno, un des grands glaciers de Patagonie. Un de mes rêves, c’est d’aller dans le South Barg, qui est une des îles norvégiennes au 80e degré nord, donc assez au Nord. J’adore les déserts, je suis allée dans le désert il y a un an, des airs de sable, j’adore le désert de pierre. Ce sont des choses extrêmement passionnantes et importantes pour moi, et je suis partie dans cette voie-là par rapport à cette passion. Et puis ce côté rigueur scientifique, ce côté carré, organisé, etc. Et comme beaucoup, on arrive à la quarantaine, et je savais qu’au moment où j’ai passé le Bac, je n’étais pas experte, j’avais pas des notes extraordinaires dans un domaine, mais j’étais bonne partout et on m’a dit « choisis ». Non, je ne veux pas choisir !
Et je savais que je ferais autre chose, et en particulier, c’est ça a été un moment où je ne me je me retrouvais plus forcément dans l’entreprise et dans la mission qui m’avait été confiée. Ça a été une vraie belle expérience professionnelle et à un moment donné, j’ai eu envie d’aller explorer autre chose. J’ai commencé à avoir un cheminement pour aller vers l’humain, me comprendre, moi et mieux comprendre mon interaction avec les autres. Et c’est ça qui m’a poussée à faire à la fois un bilan de compétences me faire diagnostiquer pour le côté neuroatypie et le haut potentiel. Et honnêtement, ça a été un une vraie libération et quelque chose d’extrêmement puissant pour moi.
Marie-Laure : Oui, alors On ne parle pas de diagnostic pour le HPI parce que ce n’est pas un trouble en tant que tel, on parle plutôt de détection, mais effectivement on en a parlé longuement ensemble. Est-ce que tu fais le lien, toi entre neuroatypie et trouble du sommeil ? Est ce que est ce que tu penses qu’il y a des liens directs de cause à effet, ou est-ce que le HPI, c’est juste un « facteur aggravant » ?
Claire : Oui, j’en fais un. Et en fait, c’est plus par rapport aux caractéristiques. HPI, ça veut dire qu’on a pas mal de curseurs qui sont assez hauts. Et globalement, quand ces curseurs sont assez haut, et bien, ça démontre une certaine sensibilité à l’environnement, une certaine sensibilité aux sens, on a tendance à être des êtres dont on dit « mais tu es trop ci, trop ça », « trop ou pas assez », « tu n’es pas assez ci, pas assez, ça ». Il y a une notion où on a tendance à être atteints par les stimuli extérieurs au sens large, que ce soit au niveau à la fois des sens et des émotions. Potentiellement, je fais gaffe à tous mes mots, parce que ce n’est que potentiel et on est tous, différents, mais on est quand même beaucoup plus impactés, on va être sensibles aussi on va avoir une sorte d’hyper-intuition, on va voir des choses qu’on ne devrait pas voir qui peuvent être potentiellement blessantes, déstabilisantes qu’on n’aurait pas dû voir, pas dû comprendre, etc…
Et ce mélange entre cette hyperacuité et ce côté d’identité malmené fait qu’on est des personnes avec une certaine propension aux tergiversations internes au sens large, aussi bien positives que d’éventuelles ruminations. C’est à dire que là je vois que je ne suis pas forcément bien adaptée, il faut que je m’adapte, il faut que je comprenne, donc je vais me mettre en retrait, je vais beaucoup plus écouter, je vais beaucoup plus regarder, je vais beaucoup plus ressentir ce qu’il y a à l’extérieur et ce que je ressens potentiellement me fait mal, donc je me mets en retrait et j’écoute, et j’analyse.
On engrange et une partie extrêmement faible vient à notre conscience. On va aussi beaucoup ranger ça dans notre inconscient, et on va avoir une sorte de tergiversation interne en boucle qui va essayer de traiter tous ces éléments. Qu’est ce qui était du danger, qu’est-ce qui ne l’est pas ? C’est cette insécurité, qui peut potentiellement sur certains profils venir à l’encontre du mécanisme naturel de lâcher prise nécessaire au sommeil.
Marie-Laure : Ce que tu nous expliques, Claire, est très intéressant. Est-ce, que ça t’est déjà venu à l’idée de transmettre tes connaissances et ton approche du sommeil dans un livre ?
Claire : Oui, oui, et justement là, le projet que j’ai, c’est de travailler sur les vidéos et d’écrire le passage correspondant en parallèle pour avoir une dynamique de fond. Donc là, j’ai fait une partie de ce travail, mais c’est encore vraiment le tout début. L’idée, c’est que la méthode « Objectif sommeil », je voulais la mettre dans un livre. J’ai vraiment la conviction profonde que ça a été très transformant pour moi et j’ai vraiment envie que ce soit un jalon du parcours d’autres personnes qui souffrent au point de ne plus avoir d’espoir, de ne plus pouvoir supporter cette torture quotidienne. Parce qu’être privé de sommeil, c’est une torture.
Marie-Laure : Est-ce qu’il y a d’autres projets ou des rêves que tu aimerais concrétiser dans les années qui viennent ?
Claire : C’est une très bonne question. Moi un de mes rêves, c’était séminaire et je le fais. Une chose qui importante pour moi et que je souhaite partager pour tous : c’est vraiment d’accomplir tes rêves. Quand on a quelque chose en tête de clair, de précis et de défini, c’est d’y aller Et un des apprentissages que je voulais partager c’est, que dans l’entreprenariat, j’ai essayé de faire ce que tout le monde me disait : d’abord tu fais ton business plan, ensuite ton avatar, ensuite tu travailles ta com, tu fais ci, si tu fais ça.
Et un apprentissage, ça a été que j’ai plein de cordes à mon arc, j’ai plein d’idées et plus tu me donnes une idée, plus j’en ai 12 qui me viennent, et donc pour moi, là, j’avais tendance à me noyer dans un verre d’eau Et ce que j’ai compris, c’est que ce que je vais écrire demain, c’est uniquement une histoire de rencontre, de changer, de sortir, d’aller à la rencontre, de faire des formations, des trucs qui m’intéressent, d’y aller, et de voir ce que les autres et ce que le monde extérieur va me permettre. C’est en m’exposant au monde extérieur que le monde extérieur va pouvoir me dire là où ma place sera juste.
Le mot de la fin
Claire : Le mot de la fin, ce sera de vivre ses rêves. De prêter attention à ces choses que vous aimiez dont vous rêviez, qui était importantes pour vous à l’époque. Et la vie a fait que vous n’avez pas porté tant d’attention, vous l’avez écarté, mise de côté, parce que pas le temps, trop de contraintes, pas assez de ci, pas assez de ça, pas assez de temps, pas assez d’argent, etc.
Ce sont ces fameux « c’est pas si grave », ces choses que l’on met un peu sous le tapis et qui donnent un goût amer. Et donc moi, je vais vous inviter juste à une chose si vous voulez dormir et retrouver la paix, c’est aussi vous autoriser à vous reconnecter à ces choses et à ces moments qui sont importants pour vous et de vous donner les moyens, petit à petit, d’aller les atteindre vos rêves. C’est le pire que je vous souhaite !
Retrouvez Claire Thomas sur LinkedIn et la méthode « Objectif Sommeil » sur son site pour gagner en sérénité et retrouver progressivement l’accès à un sommeil de qualité !