Interview de Marie Selzer, créatrice polymorphe

Épisode 4

Dans cet épisode, j’ai la joie de recevoir Marine Selzer, une créatrice au parcours aussi riche qu’inspirant. On parle créativité sous toutes ses formes : de ses débuts intuitifs au dessin, à son amour pour le cosplay, discipline où elle mêle couture, jeu de rôle et storytelling. On explore aussi comment sa créativité imprègne chaque aspect de son quotidien et la manière dont elle s’inspire de ses lectures et films préférés dans ses projets. Marine me confie son besoin vital de créer, d’imaginer, d’exprimer. Au fil de notre échange, on touche à des thèmes universels : l’audace d’embrasser sa singularité, le pouvoir du partage et la bienveillance envers soi-même et envers les autres.

Marine Selzer, créative intuitive

Marie-Laure Bourgeois : Alors Marine, pour te présenter par où commencer? Je ne crois pas que l’ordre chronologique soit très adapté à ton parcours de multipotentielle. Ou devrais-je dire de multi-créative? Tu te décris d’ailleurs toi-même comme créatrice polymorphe, tellement tu as de cordes à ton arc en matière de créativité. On en cite quelques-unes ?

Allez, dans le désordre : Graphistes et designer web, tu excelles dans l’art subtil d’imaginer des identités visuelles complètes, logos, palettes de couleurs, typographies, pictogrammes, illustrations. Tout un univers graphique que tu façonnes avec minutie. Mais ton talent ne s’arrête pas là, tu jongles avec le dessin, la photo, la vidéo et tous ces supports multimédias deviennent des extensions de ton imaginaire, qu’ils soient artistiques ou au service d’une communication professionnelle.

Et puis, il y a cette autre facette de toi tournée vers le spectacle vivant, sur scène comme dans les coulisses : création de costumes et de décors pour le cosplay ou la comédie musicale, prestations scéniques, shooting photo des deux côtés de l’objectif, comme tu aimes à le dire.

Si je devais trouver un fil rouge pour relier tous ces mondes que tu explores, ce serait sans doute cette capacité unique à concevoir et à matérialiser des univers complets, qu’ils soient physiques, digitaux ou un peu des deux. Des univers qui deviennent des supports d’expression, des supports de communication ou encore de mise en scène.

Alors Marine, Comme tu le sais, ça me tient particulièrement à c≈ìur de te recevoir dans ce podcast, j’aime beaucoup tes créations et c’est toujours un bonheur pour moi de passer du temps en ta compagnie.

C’est d’ailleurs pour cette raison que je fais appel à tes talents et que nous travaillons ensemble depuis plusieurs mois, mais ça on en reparlera un petit peu plus loin dans l’épisode. Pour l’instant, je te laisse la parole au cas où j’aurais oublié quelque chose, ou si tu veux ajouter ta petite touche personnelle.

Marie Selzer : Je n’ai rien à ajouter. C’est mieux que j’aurais pu le dire moi-même, donc…

Parlons créativité et expression de soi

Marie-Laure Bourgeois : La première question, j’ai envie de te poser, c’est quand est-ce que ça a commencé pour toi, et plus exactement, quand as-tu pris conscience de cette envie de ce besoin de créer.

Marine Selzer : Alors ça commencé très jeune parce que très jeune, déjà, j’ai toujours dessiné. Il faut savoir que mon papa a toujours beaucoup dessiné, donc moi, j’ai pris l’exemple tout simplement et j’ai commencé à dessiner très très tôt.

Et puis après, au fur à mesure que je découvrais de nouvelles formes d’art, j’avais envie de tester, donc j’ai toujours fait énormément d’activités artistiques. J’ai fait du cirque en étant plus jeune. j’ai fait de la danse. j’ai fait énormément de choses.

Par contre, cette conscience que j’avais besoin de créer au final, je pense que je l’ai prise assez récemment parce qu’avant je créais, mais c’était toujours très intuitif, il n’y avait pas de forcément de réflexion.

Et je n’avais même pas pris conscience que c’était quelque chose qui était omniprésent dans ma vie, en fait, c’était juste quelque chose que je faisais, que je n’avais pas conscientisé.

Je faisais de la vidéo aussi, enfin ce genre de choses. Et très récemment, je me suis rendu compte qu’en fait, si si c’était un besoin presque vital que j’avais de créer, d’avoir une discipline artistique dans ma vie. J’en ai même plusieurs, en fin de compte que je combine et voilà, donc oui, je dirais que c’est assez récent.

Marie-Laure Bourgeois : Et alors, comment ça se manifeste chez toi cette créativité est-ce, que tu te laisses guider par ton intuition ou est-ce que c’est toujours une réponse à une impulsion extérieure à une demande précise ?

Marine Selzer : Non, je me laisse plus souvent guider par mon intuition et ma propre impulsion aussi. Ça arrive que des fois d’un point de vue externe, on medise: Tiens, il faut faire ça, et puis si j’aime le projet, je me lance dedans.

Mais souvent, ça part d’un besoin interne, de quelque chose que j’ai aimé voir, que j’ai envie de reproduire parce que j’aime beaucoup aussi. C’est comme ça que j’apprends le plus au final en reproduisant des oeuvres que j’ai pu voir, que ce soit des dessins ou même des costumes (je fais du costume). Mais sinon ça part d’une envie qui vient de moi.

Marie-Laure Bourgeois : Est-ce que tu as un domaine de prédilection ou est-ce que toutes ces disciplines sont complémentaires pour toi ?

Marine Selzer : Alors j’ai un domaine de prédilection qui me permet de les combiner, c’est le cosplay. Donc le cosplay, ça vient des mots “costumes” et “play” en anglais, c’est donc l’art de porter un costume, de le faire même et de jouer le personnage. Et en fait, c’est une discipline qui me permet de combiner un peu tout parce que ça me permet de faire de la couture, de faire ce qu’on appelle du “kraft” c’est-à-dire, créer les accessoires des personnages que j’incarne, les créer souvent de toutes pieces. Donc je les crée à partir de matériaux différents, il y a de la peinture aussi pour les rendre un peu plus réalistes. Et puis surtout, il y incarner, le personnage, donc là, il y a tout un jeu de mise de scène, de jeu de rôle…

Marie-Laure Bourgeois : d’écriture aussi ?

Marine Selzer : Oui un petit peu, oui, effectivement, d’écriture. Quand je passe sur scène avec un personage, il faut écrire toute la prestation. Il faut écrire potentiellement des dialogues, enfin ce genre de choses.

On aime beaucoup – avec ma collègue avec qui je fais beaucoup de prestations scéniques – aussi réaliser des vidéos. Il faut les écrire, il faut les réaliser.

J’aime aussi énormément faire des shootings photo avec ces personnages, il faut les incarner devant un photographe. Il faut aussi savoir prendre la pose et transmettre des émotions via une pause. Et j’aime aussi prendre des photos de personnages, et là, c’est un autre travail, parce que c’est moi, la photographe, et du coup, il faut que je trouve un moyen de mettre en valeur le costume de quelqu’un d’autre et de faire exprimer ce que la personne veut exprimer avec mes photos.

Une créatrice polymorphe

Marie-Laure Bourgeois : Ok, donc vraiment créatrice polymorphe, effectivement. Est-ce, que tu peux nous dire comment ça impacte ton quotidien ?

Marine Selzer : Et bien ça l’impacte énormément parce que du coup, j’en fais tous les jours, pratiquement. J’ai un bureau atelier qui est entièrement dédié à la création. Au final, donc il est rempli de mes machines, que ce soit machine à coudre, une surgeteuse, de quoi travailler certains matériaux.

J’ai tout un placard qui est dédié aux tissus.

Enfin, donc du coup, ça a un impact dans ma vie, même de tous les jours.

Marie-Laure Bourgeois : Et quelles sont les valeurs ou les émotions que tu souhaites transmettre à travers tes créations ?

Marine Selzer : C’est là que je me rends compte que je crée beaucoup sur de l’intuition parce que des fois je ne réfléchis pas en amont aux valeurs que je voudrais !

Je pense que si, il y a des valeurs que j’ai envie de transmettre, en premier lieu, c’est peut-être la bienveillance. Je sais pas si ça se ressent dans ce que je fais en tout cas dans ma manière d’aborder mes créations, c’est comme ça que je le vois. De la bienveillance déjà envers moi-même, parce que je suis quelqu’un qui se juge extrêmement fort, j’ai un côté très perfectionniste. J’ai envie que tout soit parfait du premier coup, alors que ce n’est pas forcément possible, et surtout pas en création.

Et aussi envers les autres. Parce que pour moi, la création, c’est aussi beaucoup de partage, que ce soit en cosplay, en graphisme ou même sur scène. C’est un moment aussi qu’on partage avec les autres. et c’est un peu ça aussi que j’ai envie de transmettre, et je pense que ça ne peut se faire que dans la bienveillance que ce soit envers soi-même ou envers les autres.

Créer avec le coeur

De la passion aussi. Je pense que c’est peut-être même la valeur qui se voit le plus dans ce que je fais, parce que tout ce que je je le fais avec le coeur, je le fais à fond. Je pense que c’est une des valeurs les plus importantes de la création, il faut tout faire avec avec le coeur.

Marie-Laure Bourgeois : D’accord. Et du coup, quand tu travailles comme ça avec le coeur, comment est-ce que tu arrives à rester fidèle à toi-même, même dans des projets commerciaux ?

Marine Selzer : J’essaie toujours de ramener un peu d’authenticité. Même si c’est commercial, la personne, elle le fait parce qu’elle a une envie primaire, et cette envie, certes, elle le monétise, mais elle part d’une d’un vrai besoin, de quelque chose qui est là et qui n’est pas forcément monétaire.

Et c’est ça que je vais aller chercher avant tout, et essayer d’exprimer. Donc, j’essaie de retrouver ce qu’il a d’authentique chez la personne et ce qu’elle veut vendre, et c’est ça que je vais mettre en avant.

Marie-Laure Bourgeois : Est-ce, que est ce que certaines disciplines, comme la vidéo ou le spectacle vivant, nourrissent aussi ton travail dans d’autres domaines comme le graphisme ?

Marine Selzer : Alors oui, je pense. C’est un peu difficile comme question, parce que c’est vrai qu’en fait je suis quelqu’un qui passe mon temps à me nourrir d’oeuvres artistiques et c’est pas toujours simple de voir en quoi l’un et l’autre s’impactent. Parce que des fois, c’est inconscient et que je pense que ce qui impacte le plus mon travail, dans la vidéo et le spectacle vivant, c’est l’envie de raconter des histoires.

Et ce processus narratif qu’on retrouve plus en vidéo et dans le spectacle vivant, j’essaie quand même de l’impliquer même dans le graphisme, parce que je n’ai pas envie de simplement représenter quelque chose, j’ai aussi envie de raconter des histoires et de raconter l’histoire de la personne qui vient me voir.

Marie-Laure Bourgeois : D’accord, et justement, tu disais que tu puisais énormément d’inspiration dans l’art et dans plein de choses, quelles sont tes principales sources d’inspiration ?

Marine Selzer : Alors ma principale source d’inspiration, ça sera toujours l’univers du Seigneur des Anneaux. C’est un univers qui me tient beaucoup à coeur et dans lequel je retourne tout le temps. Il est très riche et c’est celui qui me fait le plus rêver, je pense.

Mais je tire aussi beaucoup mes inspirations de l’univers de Batman. C’est un univers qui me parle énormément, alors il y a un grand saut entre les deux, j’en ai conscience. Mais là c’est peut-être plus la psychologie des personnages qui va m’intéresser, leur design.

J’aime aussi énormément l’univers de Dracula et de Ann Rice avec « Entretien avec un vampire ». J’aime beaucoup ces univers sombres et fantastiques et qui m’inspirent énormément.

Stimuler sa créativité

Marie-Laure Bourgeois : Plus concrètement est-ce, que tu as des rituels ou des routines pour stimuler ton imagination et rester inspirée ?

Marine Selzer : Le truc, c’est que je crois que je la stimule tout le temps sans m’en rendre compte !

Parce que, que ce soit dans mon bureau, je suis entourée d’imagerie, des impressions de dessins, j’aime bien ce genre de choses. Je suis quelqu’un de très visuel, je regarde souvent des films.

J’ai des tableaux Pinterest à n’en plus finir aussi. Ça peut être n’importe quel sujet où je vais aller chercher, je vais regarder.

J’aime beaucoup aussi tout ce qui va être plateformes comme Instagram, par exemple. Je passais aussi énormément de temps sur Deviantart quand j’étais plus jeune, qui est une plateforme plutôt dédiée au partage de l’art. J’aime beaucoup découvrir des artistes, que ce soit des illustrateurs, des photographes, des cosplayers. J’aime beaucoup suivre leur travail. Je suis aussi beaucoup le travail de costumiers sur Instagram

Et je pense que c’est comme ça que j’arrive à stimuler mon imagination et que je ne m’en rends pas forcément compte parce que, du coup suis entourée constamment de création.

Création d’univers de marque

Marie-Laure Bourgeois : Si on parle à présent de tes créations d’univers de marque est-ce, que tu peux nous décrire ton processus de création d’une identité visuelle, par exemple du brief initial au rendu final ?

Marine Selzer : Oui. Alors, pour moi, c’est avant tout un dialogue avec la personne qui vient me voir, donc tout commence par là.

On discute beaucoup sur les valeurs de la personne, ce qu’elle veut dégager de sa marque, ses services. Qu’est-ce qui est important pour elle ? Et le tout pour moi, c’est de comprendre vraiment l’essence de sa marque et l’essence de sa personne pour la représenter au mieux.

Une fois qu’on a bien discuté, je commence tout mon travail par une planche d’inspiration, pour voir si ce que j’ai vu pour la personne correspond à ses attentes, et c’est déjà une première base de travail.

Ensuite là, ça va être la création pure et dure où, avec toutes ces informations et la planche d’inspiration validée, je vais rentrer dans le vrai travail. Je vais essayer de créer quelque chose, voire plusieurs, et à chaque étape, j’en parle avec la personne : « Est-ce, que ça te correspond ? Est-ce. est-ce que c’est ça que tu avais vu ? Est-ce, que ça correspond à ce que tu avais en tête ? » Et on continue comme ça jusqu’à la fin.

Le but, dans une création d’identité de marque c’est d’avoir un logo, mais pas seulement, c’est aussi d’avoir des couleurs, des polices, tout un univers graphique qui va faire en sorte que, peu importe comment la personne l’utilise, même sans son logo, on va reconnaître que que c’est elle. Voilà, donc il y a les couleurs, il y a aussi le genre de photos, le genre d’illustrations. etc.

L’univers graphique de Singulières Plurielles

Marie-Laure Bourgeois : Alors je t’ai posé cette question en connaissant un peu la réponse, au moins en partie, puisque, comme je l’ai dit en introduction, nous travaillons ensemble.

Et justement, c’est toi qui as donné vie à l’univers graphique de Singulières Pluriel il y a presque un an maintenant. Quand je t’ai parlé du projet, tu as tout de suite adhéré, est-ce que tu peux me dire ce qui t’a inspiré dans mon approche et ce qui t’a donné envie d’accepter cette collaboration ?

Marine Selzer : Alors il y a eu plusieurs choses.

Déjà, il y a eu le fait que quand tu m’as envoyé le brief initial pour Singulières Plurielle, ce qui m’avait tout de suite frappé, c’était la bienveillance que tu cherchais pour ta formation.

Ce qui m’a parlé dans ta formation, c’est que tu l’adressais à des gens qui se sentaient en décalage avec toutes les formations marketing qu’on pouvait voir sur le marché et que tu voulais leur créer un espace justement, où elles se sentent accueillies. Et que on puisse apprendre tout ensemble, pour apprendre tout simplement à se vendre, une chose qui n’est pas simple.

Et comme moi-même, je me sens aussi en décalage avec le reste de la société, oui, forcément, ça m’a parlé aussi: Et j’ai voulu mettre en images et en couleur, faire un univers aussi accueillant et bienveillant que toi.

Marie-Laure Bourgeois : Wahoo, merci pour tes jolis mots. Alors effectivement Singulière Plurielle, c’est un univers qui se veut ouvert, accueillant et chaleureux. Et donc tu as réalisé le logo, la charte graphique, le site web. Tu as fait aussi toutes les illustrations qui vont avec, et notamment la couverture de ce podcast. On a voulu cet univers, donc aussi concrètement tous les éléments du programme, du site et même des ateliers d’écriture, on les a voulu inclusifs et accessibles, et donc on a mélangé les modalités avec un univers assez visuel, mais qui propose aussi du contenu texte toujours doublé d’une version audio. Je t’avais donné ces directions d’accessibilité, et toi, tu as travaillé les éléments pour qu’ils soient accessibles au plus grand nombre. Comment est-ce que tu t’y es prise ?

Marine Selzer : Alors déjà ça été dans le choix des couleurs.

On a voulu un univers très doux, mais il fallait quand même que les contrastes soient lisibles pour la plupart des gens. Donc c’est pour ça qu’on a choisi ce beige et ce bleu foncé. C’était plus doux que le noir et le blanc pour les écritures, mais ça restait accessible à tous au niveau des contrastes.

Il y a aussi le choix de la police d’écriture et qui a été choisie en fonction de ce qui était le plus lisible, parce que toutes les polices d’écriture ne le sont pas pour tout monde.

Et enfin, il a eu aussi le choix de faire un site très simple avec très peu d’animations, voire quasiment pas, afin de ne pas perdre et de ne pas perturber les gens qui arrivent sur le site. Et que toutes les informations importantes soient directement accessibles et qu’il n’y ait pas d’éléments perturbateurs tout simplement.

Marie-Laure Bourgeois : Marine, on a beaucoup parlé de créativité évidemment. J’aimerais te poser à présent une ou deux questions peu plus personnelles. Tout d’abord, si tu devais choisir cinq mots pour décrire ta personnalité, ce serait quoi ?

Marine Selzer: Alors, le premier qui me vient, c’est créative forcément.

Je dirais aussi passionnée. parce que tout ce que je fais, j’essaie d’y mettre tout mon coeur. ce qui est à la fois positif et négatif, mais mais en tout cas, je mets tout ce que je peux, dans tout ce que je fais.

Réservée, aussi parce que je suis pas quelqu’un de très à l’aise en public ou ce genre de chose.

Je dirais aussi persévérante, parce que quand j’arrive pas à faire quelque chose, je suis assez têtue et je vais m’entêter, je vais le faire. Si j’ai décidé de faire quelque chose, j’y vais et peu importe les obstacles, même si ça prend du temps, c’est pas grave.

Et le dernier mot, je dirais positive. Parce que j’essaie toujours de regarder les choses d’un oeil positif, de les prendre du bon côté, d’essayer de garder le sourire, toujours essayer de mettre un élan positif qui va justement avec cet élan créatif.

Mettre de la magie dans les événements et dans la com’ avec le cosplay

Marie-Laure : C’est certainement toutes ces belles qualités qui font que j’ai eu aussi envie, moi, de travailler avec toi. Est-ce que tu as des projets ou des rêves que tu aimerais réaliser dans les années à venir ?

Marine Selzer : Alors c’est une question qui est difficile pour moi, parce que j’en ai souvent plein à la seconde des rêves et des projets !

J’ai l’impression d’être tout le temps dans cette ébullition et de me dire : « Allez ! » Mais je pense que là, mon rêve immédiat, c’est de réussir en tant qu’entrepreneur, vu que je suis à mon compte que ce soit dans le graphisme ou dans le cosplay.

Marie-Laure Bourgeois: Je te le souhaite évidemment. On arrive à la fin de cet entretien. Est-ce que tu as une actualité particulière en ce moment dont tu voudrais nous faire part ?

Marine Selzer : Oui, parce que, en parallèle de mon activité de graphiste, j’essaie de professionnaliser au maximum mon activité cosplay et ça, je ne le fais pas toute seule, je le fais avec une grande amie à moi qui s’appelle Lya cosplay. Avec elle, on essaie d’intervenir en costume sur des événements, des anniversaires, des séminaires d’entreprises, etc.

Donc, en ce moment, on lance un petit peu tout ça. Rajouter un petit peu de magie, tout simplement parce que arriver en costume, ça rajoute de la magie, surtout si ce sont des princesses ou des créatures fantastiques. Eh bien, n’hésitez pas à nous contacter pour ajouter aussi un petit peu plus de d’immersion dans votre communication. On sera ravies de vous accompagner dans ce processus.

Marie-Laure Bourgeois : OK, je mettrai vos coordonnées de toute façon à toutes les deux dans l’épisode. Merci beaucoup, Marine pour cet échange. Je te le redis, c’était un plaisir de t’avoir avec moi pour cet échange, je te laisse la parole pour le mot de la fin. Est-ce que tu as un mot de la fin ou une citation favorite ?

Marine Selzer : J’aimerais bien finir ce podcast avec une de mes citations préférées, qui est « Tout ce qui brille, n’est pas or, et tout ceux qui errent ne sont pas perdus » de Tolkien.

Retrouvez Marine Selzer sur Instagram avec ses projets Leuk Imaginarium et Leuk & Lya.

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