Sophie Balaguy, leader sans compromis

Épisode 9

Dans cet épisode, Sophie Balaguy, coach, formatrice et exploratrice du féminin, partage son parcours singulier et sa vision du leadership au féminin. Elle revient sur sa métamorphose intérieure, de la dirigeante rationnelle à la femme connectée à ses cycles, à sa joie et à son énergie vitale. Ensemble, nous parlons de l’art de vivre sans compromis, de l’estime de soi, du pouvoir de la joie et de la nécessité de redonner au féminin sa juste place dans nos vies et nos organisations. Une conversation inspirante et profonde, qui invite à se réinventer et à oser rayonner pleinement.

L’intégralité de l’épisode est à écouter un peu plus haut sur cette page, sur Arte Audioblog ainsi que sur les plateformes de podcast.

Parcours de Sophie Balaguy

J’ai le plaisir de recevoir aujourd’hui. Sophie Belaguy. Comme à mon habitude, je vais dire quelques mots pour te présenter, alors on se connaît puisqu’on a travaillé ensemble à plusieurs reprises, et finalement, c’est presque encore plus dur pour moi de donner les informations te concernant.

Je pourrais dire, Par exemple, que tu es une magicienne, Mi coach mi-chamane qui, d’un coup de baguette magique, peut changer la vie des gens, ça me semble assez juste comme description qu’art tu as la réputation de réaliser des transformations impressionnantes en une seule séance de coaching. Je me suis renseignée sur ton pedigree : Bac +5 en Marketing, Coach certifié, maître praticienne en PNL (Programmation Neurolinguistique), formée à l’EFT (technique de libération émotionnelle), à la CNV (Communication Non Violente), à la thérapie du Champ Mental, à la relaxologie, en sonothérapie, en Breathwork, et plus récemment en neuromarketing !  

Eh bien, avec tout ça, on pourrait croire que tu as passé la moitié de ta vie en formation. Et pourtant si je continue de creuser, tu as aussi été Directrice Générale de belles sociétés. Dans l’une que tu as cofondée, tu as accompagné des centaines de femmes en individuel, réalisé de nombreux parcours d’accompagnement en collectif et tu es toujours en parallèle de ton entreprise Wonder-You, responsable pédagogique à l’EMLyon. Tu es aussi l’auteure de plusieurs livres et d’une collection de livres audio d’auto-coaching.  Ça en fait des choses, tout ça !

Une grosse expertise dans le marketing, l’entrepreneuriat et l’accompagnement que tu mets aujourd’hui au service des femmes leaders, qu’elles soient dirigeantes ou cadres supérieurs.  

Alors j’ai fait de mon mieux pour ne rien oublier Est-ce que tu souhaites ajouter quelque chose pour ta défense, Sophie ?  

Sophie : Alors, pour ma défense, je ne sais pas, mais ce que j’aimerais dire, c’est que finalement tout ça marche ensemble dans une intention d’expansion. On dit que l’univers est en expansion. La vie est l’expansion, le témoignage de l’expansion. D’ailleurs on dit que tous ceux qui arrêtent de grandir meurent et c’est la réalité.

Donc c’est effectivement ça pour moi, la vie est expansion et quand on arrête de grandir quand on arrête d’apprendre quand on arrête d’évoluer, c’est déjà qu’on est en train de alors peutêtre pas de mourir dans l’instant, mais en tout il a déjà une forme de survie qui peut s’installer et pour moi, en fait apprendre, c’est entretenir la vie à l’intérieur de soi, et puis je trouve que la vie est tellement passionnante.

On n’aurait pas assez d’une vie en réalité pour faire tout ce qu’on a à faire, et donc j’essaye d’optimiser le temps qui m’est donné, et donc c’est ce qui fait que j’apprends comme ça et pour le coup, c’est vraiment une passion.

En fait, ma grande passion, c’est l’humain et du coup, j’accompagne aujourd’hui effectivement, on va en reparler, plus spécifiquement les femmes, mais au départ, c’est un peu comme si on nous a donné un corps, on nous a donné une vie, et depuis le début, je suis cette petite fille qui est passionnée de vouloir lever le capot pour voir comment ça marche dessous et vraiment par tous les bouts, tu vois que ce soit sous l’angle énergétique physique. J’adore comprendre comment ça marche et au fond, finalement, c’est vraiment une quête de sens, c’est une quête de comprendre la vie au sens le plus humble c’est-à-dire, la vie en moi, mais du coup la vie pour les autres, et puis la vie au sens universel, métaphysique, spirituel, etc. Comprendre comment tout cela fonctionne.

Marie-Laure : Comment tout cela fonctionne et comme tu le disais du coup tu es Spécialisé dans l’accompagnement des femmes. Le féminin, c’est ça joue un rôle important. pour toi. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de ce principe du féminin ?

Sophie Balaguy : Oui, en fait, c’est assez récent. Finalement, puisque moi, jusqu’à peu près 50 ans, j’ai dirigé des entreprises, dirigé des équipes, ensuite accompagné des clients, etc. Mais j’étais dans une dynamique sans me rendre compte qui est très yang, c’est-à-dire je pousse, je donne, je fais des efforts, j’avance et donc l’important, comme je te disais pour moi, c’était l’expansion.

Mais à cette époque-là, je visualisais quelque chose de plutôt linéaire, un objectif auquel j’enlève ce qui bloque et je continue d’avancer, que ce soit pour moi ou pour les autres et puis arrivée à la ménopause, la fameuse ménopause, dont beaucoup de femmes parlent enfin, surtout quand elles commencent à en découvrir les bienfaits. Enfin, au départ, ce n’est pas très agréable avant de comprendre que, finalement, c’est une bénédiction, mais voilà, quand j’ai commencé à vivre ce temps-là, et donc finalement à faire le deuil de la maternité. Puisque c’est ça qui se joue, je me suis rendu compte qu’en fait j’avais vécu à moitié comme un homme et tout le reste, en tout cas en tant que maman en tant que mère, et donc maman au départ, mes frères et sœurs, en tout cas, ma sœur qui était la plus proche, et puis plus tard, maman de mes enfants, J’ai adoré ça, et puis quand je n’étais plus maman, c’est là qu’est venue se poser la question de finalement, qu’est ce qu’il reste de moi ?
C’est qui, moi, si je ne suis plus maman ? Et c’est là que je me suis formée au féminin sacré, pendant six mois pour découvrir que ce que je pensais savoir ce qu’était une femme et, en fait, je n’en avais vraiment qu’un tout petit aperçu, parce qu’en fait une femme, ce n’est pas simplement une mère. Mais qu’en fait une femme, ça pouvait être aussi le recevoir, ça pouvait être aussi la sensualité, ça pouvait être aussi l’intuition, ça pouvait être aussi les émotions, ça pouvait être aussi la vulnérabilité, la douceur.  

J’ai découvert qu’une femme pouvait être tout ça, qu’elle avait le droit d’être tout ça, et qu’en plus depuis toujours, en fait, une femme porte cette dimension, en l’occurrence cyclique, qui est une des caractéristiques du féminin à travers son cycle menstruel.

Et en fait, j’ai réalisé progressivement qu’on évolue dans un monde qui est un monde d’hommes, alors voilà, c’était des questions qui ne m’avaient pas vraiment préoccupé jusque-là, je n’avais pas vraiment fait attention, et tout à coup, j’ai commencé à réaliser que oui, la société aujourd’hui patriarcale et qu’on vit dans une société où, finalement, on nous demande d’être la même le même chaque jour.

Je ne sais pas si tu savais, mais le cycle hormonal d’un homme se fait sur 24 heures, donc l’homme est le même, tous les jours. Tous les matins, il se réveille avec la sève qui monte et puis, en fin de journée, ça décline et ça recommence et donc ça lui permet plus facilement d’être le même du lundi au vendredi, quel que soit le jour du mois. Alors qu’une femme, on le sait, on n’est pas du tout les mêmes, selon les moments de notre cycle.


Et ça, c’est vraiment des enseignements aussi que j’ai compris beaucoup avec le chamanisme parce que j’ai fait trois ans de compagnonnage chamanique, j’ai vécu beaucoup d’initiations et en fait, ça m’a vraiment réconcilié avec la nature, avec les cycles de la vie, avec les énergies qui existent dans le monde dans l’univers et, en l’occurrence cette idée que les deux sont nécessaires et que, même dans nos phases de moins bien, quand la femme enclenche sa descente, c’est un moment de grande connexion avec le monde intérieur, avec le monde invisible, avec l’intuition, avec recevoir la guidance. Et qu’en fait c’est une erreur, à mon sens, de vouloir, en tant que femme, être la même tous les jours du mois et de l’année, et qu’il s’agirait plutôt de repenser notre fonctionnement professionnel, scolaire ou autres, avec vraiment des choses qui pourraient s’adapter aux phases. Et d’ailleurs, dans les tribus indigènes, les tribus amérindiennes, les femmes, je ne sais pas si tu le savais, mais les femmes qui avaient leurs menstruations étaient mises à l’écart de la tribu, non pas parce qu’elles étaient impures sales, pas du tout. C’est simplement qu’on savait que, dans les jours du cycle menstruel, la femme est vraiment dans son pic de yin, on pourrait dire le plus dans son creux, et en fait, c’est ce temps où on lui permettait de vraiment se reposer parce qu’elle était en capacité de recevoir les messages, la guidance qui allait servir pour tout le village. Donc c’était vraiment quelque chose, qui était valorisé.

Et c’est quand même fou de penser qu’aujourd’hui, on a perdu toute cette conscience finalement, et ça mériterait de repenser les choses, et peut-être de s’offrir à soi-même déjà des calendriers dans lesquels on est plus en accord avec son cycle.

Marie-Laure : Effectivement, on n’y pense pas au quotidien, on n’y pense pas assez, et puis ce n’est pas du tout pris en compte dans le milieu professionnel, notamment, mais même familial. Et tu m’as confié un jour où on discutait « les femmes et le compromis, ça suffit ».  
Tu es une femme sans compromis, est-ce, que tu peux nous expliquer un peu ce que tu voulais dire par là ?

Sophie Balaguy : Je pense que ça résonne très fort pour moi et je me suis rendu compte qu’en accompagnant plein d’autres femmes que ça résonnait pour beaucoup d’entre elles. Moi j’ai été éduquée dans une éducation qui était assez droite, rigide et dure en tout cas, il y avait des principes qui étaient très établis et dans ce qui m’a été transmis, il y avait cette idée qu’on ne peut pas tout avoir dans la vie, que le prince charmant, ça n’existe pas, etc. Donc il faudrait arrêter de rêver, et j’ai beaucoup entendu alors au départ, peut-être de mes parents, et puis, plus tard, d’autres personnes, ça peut être de compagnons ou d’amis. «  fais des efforts », « il faut faire des efforts », « fais des compromis », « fais des sacrifices », « prends sur toi », etc.

J’ai beaucoup pris sur moi pendant toute ma vie jusqu’à 40 ans où là je me suis dit, ça suffit, j’en ai assez de prendre sur moi, je me suis rendu compte que je n’avais pas construit d’estime propre, d’estime personnelle que je ne m’aimais pas, que je ne me sentais pas de valeur, et donc c’est là notamment que j’ai entamé ma reconversion et que je suis devenue accompagnante.  

Quand je regardais d’un peu plus loin, justement quand je me suis formé au féminin sacré, quand j’ai commencé à lire aussi sur le sujet, il y a un livre qui est passionnant d’ailleurs, que je te recommande, c’est « Car, Femme, l’histoire te ment ». C’est vraiment un livre passionnant qui mêle l’histoire et les découvertes archéologiques et qui nous explique comment voilà à l’origine, la déesse était une femme. Voilà, c’est vraiment le message du livre et donc j’ai réalisé qu’on demandait beaucoup aux femmes.  

On leur demandait d’être présentes sur beaucoup de fronts, d’être en même temps à la maison, d’être une bonne maman, d’être une bonne épouse, d’être une bonne professionnelle, d’être bien sur tous les plans. Et finalement, il ne restait plus d’espace pour moi.

Et c’est seulement quand je suis arrivée dans ce temps de la bascule, 45-50 ans, temps de la ménopause où on rentre dans le territoire de la femme sauvage, que j’ai réalisé tout ça et que je me suis dit ça suffit maintenant !   Les compromis, c’est fini, et enfin, maintenant, je veux prendre ma place dans ma vie.

Le compromis se joue à plein de niveaux. Et j’ai envie de te dire, c’est quelque chose qui se qui se transmet même depuis qu’on est petite. Déjà à l’école, on nous demande de faire des compromis, on nous demande d’être sage, on nous demande de ne pas bouger, on nous demande de suivre des règles, et finalement on ne cesse de nier la vie en nous. Voilà, c’est tout un tas de choses qui m’ont fait conclure à cette idée que, finalement, les compromis, ça suffit.

Marie-Laure : Et comment tu expliques, parce que tous les enfants vont à l’école, les petits garçons comme les petites filles, que ce soit les femmes qui fassent les compromis au final ?

Sophie Balaguy : En fait, on est encore le fruit de cette culture de cette éducation, il faut quand même qu’on se rappelle que le droit de vote des femmes, c’est il n’y a pas si long qu’au début du siècle, il n’y avait pas de femmes médecins ou quand on réalise un petit peu la folie de l’histoire où au départ, la médecine, par exemple, était faite par les sages-femmes, et puis, tout à coup, il y a eu la chasse aux sorcières, on a empêché du coup on a on a tué la plupart de celles qui faisaient médecine entre guillemets, Et puis on a dit : « Maintenant, on va créer des universités, et ça sera seulement les hommes. »  Je trouve ça dingue quand même. Et on a encore comme ça tout un tas d’endroits où soit les femmes sont carrément interdites, soit, voilà, on les prend, mais juste pour faire rentrer dans les quotas… Non mais, de quoi on parle ?

En fait, on sait aujourd’hui que ce qui fonctionne le mieux, c’est toujours quand il y a de la parité, toujours, quand il y a du mixage, toujours quand il y a le jeu de la complémentarité, exactement comme le jour et la nuit, le yin et le yang, la lumière et l’obscurité. On a besoin des deux.  

Demander aux femmes de faire des compromis, c’est priver le monde d’une partie de son énergie, ça, ça ne peut pas marcher.

L’amour inconditionnel

Marie-Laure : Qu’est-ce, que ça signifie pour toi, de recréer sa vie sans compromis ?

Sophie Balaguy : Ça me touche en fait juste la question: tu vois recréer sa vie sans compromis, ça veut dire enfin s’autoriser, à être digne.  Enfin s’autoriser à s’aimer, mais alors tu vois à s’aimer vraiment quoi, à s’aimer tellement qu’en fait on se met en premier choix. C’est-à-dire que, quand on va donner des réponses, on va les faire réellement en fonction de ses besoins, de ses capacités, de ce qui est vivant à l’intérieur de soi, de ses désirs, et pas toujours dire oui, par exemple, quand on va penser, non.  

Tu vois, par exemple, j’anime beaucoup de formations  avec des managers ou des dirigeants et, en l’occurrence, les deux sujets qui, vraiment à chaque fois, ça accroche à chaque fois très fort. C’est quand je leur pose la question: à combien est-ce que tu t’aimes sur 10 ? Et je peux te garantir que, sur 10 ans 15 ans de formation que je donne, j’ai eu deux ou trois fois la bonne réponse, c’est extrêmement rare. La plupart s’aiment, on va dire en moyenne, c’est 6 ou 7 sur 10 et exceptionnellement, j’ai quelqu’un qui me dit à 10 sur 10.

Et pourtant c’est la seule bonne réponse.  Et quand je leur demande quand je leur demande à combien est-ce que vous aimez vos enfants, sur 10 ?  À chaque fois, ils me disent : « C’est pas une question, je les aime à 1000 sur 10 !

Parce qu’en fait, là, c’est de l’amour inconditionnel.

Exprimer sa joie

Marie-Laure : Et alors, quand on a passé comme ça 30, 40, 50 ans à ne pas s’aimer de manière inconditionnelle, c’est quoi le mode d’emploi ?

La deuxième chose dont je me rends compte, c’est que les gens ont du mal à s’aimer, ils ne comprennent même pas le concept au départ, tant que je ne leur ai pas expliqué, et puis du coup, ça fait une énorme différence dans leur vie quand ils entendent ce qu’on vient de se dire, et la deuxième chose, c’est qu’ils ne s’autorisent pas leur joie.

Ils ne s’autorisent pas leur brillance, leur lumière. La plupart des gens ont beaucoup de mal, par exemple, à montrer qu’ils sont heureux à montrer qu’ils sont fiers d’eux, à témoigner de leur réussite, à célébrer leur succès. Il ne faut pas être prétentieux, en plus, il ne faut pas faire sa maligne, en plus, il ne faut pas fanfaronner en plus, il ne faut pas prendre toute la place, etc.
Je ne sais pas si tu connais, mais chaque émotion a une fonction. Tu vois, la peur peut nous avertir d’un danger, la colère se manifeste quand il y a de l’injustice ou du manque de respect, la tristesse quand il y a un deuil et, en l’occurrence, tu sais à quoi sert la joie ?

La joie nous montre le chemin. Dans tous les livres de sagesse, ce qui est assez rassurant, c’est que tous disent la même chose : la joie nous montre le chemin. Quand je suis joyeux, c’est le signal, c’est vraiment mon corps qui me dit « ça, c’est toi ».  C’est le signal que tu es au bon endroit avec les bonnes personnes en train de faire les choses qui sont toi.

Quand on sait que les émotions sont contagieuses que dans un dans une pièce, c’est toujours le plus haut en émotion qui l’emporte, s’il y a un qui est super heureux et 10 qui ont le bourdon, il va contaminer tout le monde.

Sophie Balaguy: On devrait plutôt apprendre, dès qu’on est enfant, à cultiver le bonheur et à le rayonner. Tu comprends, et pour moi, tu vois dans cette idée de retrouver une vie sans compromis, de retrouver notre liberté. La carotte, c’est le bonheur. En fait, quand je suis libre, je suis libre, notamment d’être joyeux, d’exprimer ma lumière, de lâcher cette peur, du jugement, de la critique, etc. Parce que c’est ça qui fait que je me contiens.   Et je ne sais pas toi, mais tu vois personnellement, moi j’aspire à vivre dans un monde dans lequel les gens ont le sourire dans lequel les gens sont fiers d’eux, dans lequel on va pouvoir partager, s’inspirer les uns des autres.

Fin de la transcription. Retrouve l’interview intégrale dans sa version audio.
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